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La ville de RENNES

Dont e Breizh ! (Venez en Bretagne !)


Ancien palais du commerce - 1885-1929
Localisation: place de la République
Matériaux: granit et calcaire

Chargé d’abriter d’une part les Postes et Télégraphes, d’autre part la bourse du commerce, ce palais doit également contribuer à l’embellissement de la ville, conformément au souhait du maire Le Bastard. Jean-Baptiste Martenot dessine un avant-projet en 1881, suivi d’un projet en 1885. Une première partie du palais est édifiée pour les Postes et Télégraphes ainsi que l’école régionale des beaux-arts. L’architecte de la ville n’ayant pas terminé le chantier, c’est Emmanuel Le Ray qui lui succède, proposant plusieurs projets, notamment pour le pavillon central, qui doit accueillir la « salle des fêtes ». Rythmé par de hautes arcades en granit travaillées en bossage et surmontées de deux étages en tuffeau, l’édifice comprend un pavillon central, ouvert au rez-de-chaussée à la circulation et terminé par un dôme à plan carré.

Ancienne prison Saint-Michel - XVIIIe-XIXe siècle
Localisation: impasse Rallier-du-Baty
Matériaux: granit et bois

La Réformation de Rennes de 1455 rapporte qu’« En ladite rue Saint-Michel y a une maison en laquelle est située la feillée de Rennes, pour tenir les plaids et faire les délivrances de la justice ». L’édifice, après avoir servi de feillée ou prison civile, puis militaire, à partir de 1840, et d’ensemble de magasins, abrite cafés et restaurants. Une cour carrée intérieure est bordée par quatre corps de bâtiments à deux niveaux, dotés de pierre de taille dans les encadrements de portes et de fenêtres. Une balustrade de bois forme, à l’étage, galerie extérieure. Le puits en pierre du XVIIIe siècle rappelle, dans la cour, la séparation instaurée entre hommes et femmes dans l’établissement pénitentiaire. Une tour polygonale, à l’ouest de l’entrée, comprend un escalier à vis en pierre. Au nord, l’ancienne tour carrée a conservé sa porte d’origine.

Hôtel de ville - XVIIIe siècle
Localisation: place de l’Hôtel-de-Ville
Classé aux monuments historiques le: 1963
Matériaux: granit et tuffeau

L’incendie du 23 décembre 1720, qui ravage 32 rues et 900 maisons à pans de bois, laisse la ville en ruine et le beffroi, comme le présidial du Champ-Jacquet, très endommagés. Le 23 mai 1730, l’arrêt du Conseil ratifie le projet de Jacques Gabriel (1667-1742), premier ingénieur des Ponts et Chaussées et futur architecte du roi, qui propose de regrouper, sur une place neuve et en un seul édifice l’hôtel de ville au sud, le présidial au nord et la tour de l’horloge au centre. La tour centrale comprend une niche monumentale destinée à recevoir la statue de Louis XV, latéralement protégée par des colonnes doriques, supportant un fronton triangulaire. De plan circulaire, à deux étages, elle est surmontée par un dôme en bulbe avec horloge, autrefois orné d’une fleur de lis en plomb doré, modifié en 1812. De part et d’autre, les deux pavillons reprennent la typologie des grands hôtels classiques. « Ces ailes en forme de clavecin », mentionnées comme telles dans un document du XVIIIe siècle, font référence au collège des Quatre-Nations de Le Vau et aux écuries d’Hardouin-Mansart.

Parlement de Bretagne - 1655-1709-fin du XXe siècle
Localisation: place du Parlement
Classé aux monuments historiques le: 1942
Matériaux: granit et calcaire

Après l’union de la Bretagne à la France en 1532, le roi Henri II, par l’édit de mars 1554, crée une cour de justice souveraine provinciale, « gardienne des coutumes des pays de l’ancienne France ». Cette cour est chargée d’enregistrer les édits royaux et autorisée à faire des remontrances au roi en cas de non-conformité à la tradition locale. Le parlement est formé pour moitié de magistrats « originaires » et pour moitié de non-originaires, suivant la volonté du roi, qui craint les manifestations d’indépendance des premiers. Lorsqu’en 1561, le parlement s’installe à Rennes, le roi Henri II incite les nobles parlementaires à se faire édifier un palais, digne de leur double fonction politique et juridique. En 1618, le projet initial, reposant sur les plans établis par Germain Gaultier et corrigés par Salomon de Brosse, propose quatre corps de bâtiments reliés par quatre pavillons d’angle, formant une cour intérieure. Il retient le granit pour le rez-de-chaussée, le tuffeau pour l’étage. En façade, une balustrade rejoint les deux pavillons d’angle, supportée par un escalier à double volée, qui permet aux nobles parlementaires d’accéder directement à la salle des procureurs. Si l’édifice est construit en 1655, l’exécution des décors fait venir à Rennes menuisiers, sculpteurs, doreurs, peintres jusqu’en 1709.

Pavillon des Lices - 1868-1871
Localisation: place des Lices
Matériaux:granit, brique, métal et verre

Témoignages d’architecture métallique dans une ville de bois et de pierre, deux pavillons sont élevés par mesure d’hygiène sur le lieu où se déroulent les foires après l’épidémie de peste de 1622, c’est-à-dire hors les murs défensifs de la ville, pour prévenir les épidémies. Jean-Baptiste Martenot dessine deux halles identiques, excepté le soubassement plus important de la construction à l’ouest, destiné à rattraper la forte pente de la place. Les halles parisiennes de Baltard servent de modèle, avec un soubassement en granit, un jeu de briques rouges et blanches pour l’élévation, prolongé par une crête en fer, fermé pour moitié d’une paroi de verre ajoutée par la suite. Un troisième pavillon, qui a depuis disparu, est édifié à l’est, dans le prolongement des deux premiers, par Emmanuel Le Ray dans les années 1905-1908. L’ensemble est rythmé par des colonnes en fonte aux chapiteaux à palmettes. La partie centrale, plus élevée, est supportée à l’intérieur de la halle par seize colonnes.
Vous trouverez encore plus d'informations sur le site internet de la ville de Rennes.



Dernière modification : jeudi 10 avril 2003